Les surprises du voleur

 

La grande villa, située en plein champ à cinq kilomètres de Brinier en Dordogne, semblait complètement endormie. C’est du moins ce que pensait Thomas, le jeune garçon qui en avait fait le tour. Il y avait livré des provisions le matin et avait compris que Philippe, le jeune propriétaire, y résidait seul. Thomas avait repéré quelques objets qu’il pourrait négocier pour gagner un peu d’argent.

Thomas s’approcha de la grande porte fenêtre ; un sourire naquit ses lèvres quand il constata qu’elle était entrouverte. Sans bruit il la poussa le battant, serra les dents en entendant le bruissement rauque du bois.
Grâce à la clarté lunaire il y voyait presque comme en plein jour. Il marqua un temps d’arrêt, ses yeux firent le tour des lieux. Ce n’était pas le moment de buter dans une table ou dans un des deux profonds fauteuils à haut dossier.

Thomas ne remarqua même pas la présence de Philippe, bien éveillé, qui attendait en respirant sans bruit, assis dans un des deux fauteuils. Lui savait que le voleur ne pouvait pas le voir.
Enhardi par le silence sépulcral, Thomas avança dans la pièce, son regard fixé vers le chandelier de bronze sis sur une petite table. Il dépassa le fauteuil occupé par Philippe, sans le voir, trop occupé par l’objet convoité.
Un mètre en avant et il se retrouva agrippé aux bras par Philippe, qui avec son mètre quatre vingt dix, le dépassait d’une bonne tête.

Thomas essaya de toutes ses forces de se dégager de l’emprise du maître des lieux.
En vain.
Philippe, sans effort apparent, le propulsa hors de la pièce, puis vers l’escalier qu’ils montèrent collés l’un à l’autre, parcoururent un long couloir jusqu’à une pièce sur la droite où Thomas fut poussé sans ménagement alors que son mentor allumait, disait de sa voix grave :

- Fous-toi à poil ! Maintenant que tu es là, je vais aller refermer la porte par où tu es entré.

Il ferma la porte de la chambre qu’il verrouilla puis ôta la clef.
Thomas resta sans voix. Il ne s’attendait pas du tout à ça, avait même prévu ce qu’il ferait avec le pécule retiré de son larcin. Ce qu’avait dit le propriétaire le perturbait : il l’attendait. Pourquoi ? Comment ? Il n’avait parlé à personne du vol projeté. Alors ?
La clef fit jouer la serrure, le battant s’ouvrit, Philippe entra, ferma la porte avec la clef qu’il mit dans la poche de son pantalon de cuir noir. Comme s’il avait deviné ses pensées, le jeune homme expliqua :

- Quand tu es venu me livrer ce matin, j’ai vu que tu jaugeais des objets du living, d’où ma conclusion : tu allais venir les voler. Sache que j’aime les garçons de ton âge vingt ans, donc j’étais prêt à t’attendre, ce soir ou une autre nuit. La preuve…

Thomas sourit malgré sa situation, faisant le brave, demanda :

- Vous m’avez ordonné de me foutre à poil. Pourquoi ? Qu’arrivera-t-il si je refuse ?

Philippe remit en place une mèche de ses cheveux blonds :

- C’est simple. Je t’enferme pour la nuit, demain je vais chez les gendarmes déposer plainte pour vol avec effraction, pense que tu es un ancien délinquant, mineur mais…  Sinon, tu es mon invité jusqu’à lundi matin, ensuite tu repars libre comme l’air, personne n’en saura rien. Dans une petite ville comme Brinier tout se sait, et vite.

Reprenant du poil de la bête, Thomas s’enquit :

- Qu’est-ce qu’on va faire pendant ces deux jours ?

- Je vais te punir pour cette effraction et on fera l’amour. Alors ? Ne traîne pas à te décider, je te laisse une minute.

Thomas se dit qu’il pouvait toujours faire semblant de céder, après tout Philippe était un beau garçon avec ses yeux verts, son nez droit, sa bouche large, son torse imberbe et bien musclé. Il avait déjà fait l’amour avec des garçons, car il était bisexuel. Il aurait pu tomber sur un propriétaire plus vieux et repoussant. Par contre « punition », qu’entendait le maître des lieux par là. Il se jeta à l’eau :

- J’accepte, mais qu’entendez-vous par punition ?

- Déshabille-toi, je vais t’expliquer.

Tout en suivant le strip-tease de Thomas, Philippe l’informa qu’il allait le fesser, lui donner aussi du martinet.
Thomas venait de baisser son slip, se redressait offrant au garçon la vue de son derrière ferme, long et rond à la fois, de sa bite au repos, assez longue, du, peut-être, à l’excitation d’être nu devant Philippe vêtu de son seul pantalon de cuir et de ses mules en cuir souple.

- Comme un gamin quoi ?

- Comme un voleur que tu es. Trêve de bavardage…

Philippe s’était assis sur le tabouret des lieux.

- … Viens t’allonger sur mes cuisses que je te fesse comme il se doit.

Thomas eut un instant d’hésitation, puis fit les deux pas qui le rapprochaient de Philippe, répliqua :

- Pas trop fort la fessée, Monsieur. Il y a longtemps que je n’en ai pas reçu.

Pour toute réponse Philippe le fit basculer sur ses jambes en passant son bras autour des reins, positionna soigneusement la bite entre ses cuisses de cuir qu’il resserra, eut sous les yeux le beau cul nu, offert dans toute sa plénitude.
Thomas, dans l’attente de l’imminent châtiment, crispa ses mains sur les mollets dont il sentit les muscles sous le cuir fin du pantalon.
Philippe caressa la chair offerte, promena ses longs doigts fins sur la peau qui frissonna, se couvrit de chair de poule. Puis, rapidement, il leva sa main et la première claque percuta le tendre cul qui bondit sitôt frappé.

Plaaaaac !
Plaaaaac !
Plaaaaac !
Plaaaaac !

Ca résonna dans la grande pièce, alors que sans se fatiguer, Philippe levait et abaissait son bras musclé, envoyant les premières gifles sonores sur le beau cul nu frémissant.
Sous les torturants impacts, Thomas se mit à crier :

- Nooooooon !... Aaaaaaaye !... Ca fait maaaaaaal !... Monsieur !... Pluuuuuuus !... Sur mon cuuuuuuul !... S’il vous plaît !... Asssssssez !...

Même s’il se tordait son corps pour tenter d’échapper à l’infernale fessée, le bras passé autour de ses reins l’empêchait de quitter la position disciplinaire.
Ses protestations n’interrompaient nullement la main de Philippe de s’arrêter. Elle continuait à s’abattre sur ses tendres fesses nues avec la force et claquement d’un véritable battoir de chair, sec et puissant.
Les jolies fesses nues du garçon s’écrasaient sous les gifles percutantes pour bondir aussitôt sous la brûlure aussi affreuse que douloureuse. Les jambes agiles ruaient en tous sens et pédalaient à toute vitesse comme pour échapper au châtiment.

Impavide Philippe fessait le beau derrière nu qui prenait une belle couleur rouge maintenant.
Thomas protesta au milieu de ses cris de douleur :

- Cessez !... Monsieur, arrêtez, s’il vous plaît !... Je ne suis plus un gamin !... Aaaaaaaye !... Plus la fessée !... Nooooooon !...

Le beau cul de Thomas bondissait, s’écrasait, s’aplatissait, se resserrait avant de s’élargir et s’écarter en une véritable danse des fesses, provoquée et orchestrée par les claques distribuées par Philippe, lequel bandait  sous son pantalon de cuir.

Thomas, de plus en furieux d’être fessé comme un gamin, tenta  de protéger son derrière fessé en y portant la main droite, dérisoire et vaine parade car Philippe la cueillit et la rabattit dans le dos.

- Pitiééééééé !... Monsieur !... Ca suffit !... Je capitule !.... Asssssssez !... Ne me fessez plus !... S’il vous plaît !

Et il se mit à pleurer.

Philippe décida de cesser la correction, alloua deux fortes claques à la base des fesses, juste à la jonction cuisses-fesses là où c’est le plus sensible.
Thomas, hagard, le visage humide de larmes quitta la position, se mit sur pieds et se frotta le derrière pour en atténuer les ardentes douleurs et chaleur. Son cul était comme s’il avait été trempé dans l’eau bouillante.
Philippe vit, il l’avait senti d’ailleurs, que Thomas était en érection, lui en fit la remarque :

- Je constate que cette petite fessée t’a bien excité.

Thomas, sans cesser de frotter son cul, répliqua :

- Vous aussi surtout !

- Certes, je ne le nierai pas. Mais ça prouve que tu aimes ou aimeras être fessé. D’ici ton départ lundi matin, je sais que nous allons bien nous amuser… Comme il est tard, nous allons dormir. Tu choisis : soit tu restes ici, soit tu dors avec moi. Je vais juste enfermer tes fringues dans mon coffre. Comme ça tu seras libre de partir, mais à poil. Ce ne sera pas facile.

Thomas, dont l’idée de fuir ne l’avait pas quitté, décida, pour le moment, de capituler. Il trouverait bien une idée pour s’échapper.

- OK ! Pour passer la nuit avec vous. Mais, plus de fessée.

Philippe rit :

- Bien sûr que non !... Du moins pour cette nuit. Suis-moi !

Ils sortirent, passèrent une porte fermée, Philippe lui ouvrit la suivante :

- Voici ma chambre. Il y a une salle de bain, porte gauche du fond. Prend une douche si tu veux. Tu as un choix de serviettes, peignoirs etc. Je t’y rejoins dans deux minutes…

Thomas admira le grand et large lit, deux mètres sur deux, se dirigea vers la salle de bains, vaste aussi avec un coin douche utilisable par trois personnes ensembles.
Il était en train de savonner quand Philippe entra dans la cabine, sans façon lui prit le savon des mains, acheva le lavage, le caressant de ses grandes mains fines, puis procéda au sien. Ils se rincèrent, puis sortirent et se séchèrent.
Nus tous les deux, ils passèrent dans la chambre, s’allongèrent sur le lit.
Philippe entreprit alors de caresser Thomas, qui se demandait comment des mains, aussi fines et souples, avaient pu le fesser avec tant de violence.
Malgré lui, Thomas banda sous les caresses. Il décida de jouer le jeu, caressa son hôte, joua avec les abdominaux proéminents. Philippe banda à son tour.
Puis sans préavis, Philippe prit la tête de Thomas entre ses mains, baisa les lèvres entrouvertes, mais sans y glisser la langue. Fraternellement. Puis dit :

- Il est temps de dormir…

C’est l’ouverture des lourdes tentures avec l’entrée du soleil qui réveilla Thomas. Clignant des paupières, il distingua Philippe qui allait vers une table, en revenait porteur d’un plateau. Torse nu, vêtu de son seul pantalon de cuir noir, il en imposait.
Posant le plateau près de Thomas, le jeune homme lui dit :

- Bonjour Thomas. Bien dormi ? Il est dix heures trente. J’ai préféré te laisser dormir. Bois ton café, mange les croissants que je suis allé acheter ce matin ; je les ai faits chauffer au four. Après tu me montreras ton cul, qui ne doit plus être marqué. Puis tu feras tes ablutions à la salle de bains. Vu l’heure nous ne déjeunerons qu’à quatorze heures.

- Bonjour Monsieur…

- Tu peux m’appeler Philippe. Peut-être t’ordonnerai-je de m’appeler « Maître » quand on se connaîtra mieux. Mais ce ne sera que pendant les jeux sexuels.

Thomas tiqua, mais se garda de tout commentaire. Mieux valait ne pas se mettre le mec à dos. Du moins tant qu’il n’aurait pas trouvé la solution pour se tirer de là.
Il mangea de bon appétit. Café et croissants étaient excellents.

Philippe débarrassa le plateau, le déposa près de la porte, revint vers Thomas qui se levait, et, sans même attendre, présentait ses belles fesses à son hôte, qui se pencha, caressa la chair où ne subsistait aucune trace, même pas de marque rosée. Se relevant, il claqua légèrement le cul, dit :

- Fais tes besoins, prend ta douche. Je te rejoindrai.

Quinze minutes plus tard, Philippe trouvait Thomas sous la douche, le cueillait à sa sortie, lui tendait une grande serviette, précisait :

- Ne sèche pas ton cul, je vais le faire en te fessant.

Thomas, après un court instant, protesta :

- Non ! Non ! Pas comme ça ! Ca va me faire trop mal !

- Chut ! Sinon c’est au martinet que je vais opérer.

- Vous n’avez pas le droit !

- Certes, mais le devoir. C’est une punition, ne l’oublie pas. N’insiste SURTOUT pas. Vu ?

Thomas ne dit plus rien, s’essuya soigneusement.
Philippe, quand il le jugea sec, lui prit la serviette des mains, le coinça sous son bras gauche, et sans attendre, le fessa provoquant un bruit claquant et humide. Cette fois, il fessait rapidement, pour vite sécher la chair nu, en tous sens, Thomas criait tout de suite sous les impacts puissants :

- Aaaaaaaye ! Nooooooon ! Ca chauffe ! C’est sec, Monsieur ! Ca y est ! Plus de fessée, s’il vous plaît ! Asssssssez !

- Ca va être sec ! Sois calme ! C’est un grand plaisir de sécher ton derrière de cette façon.

Thomas sentait la bite de son fesseur qui bandait complètement sous le cuir contre son flanc gauche.
Sur deux claques plus fortes, Philippe cessa la fessée, relâcha le garçon, qui se remit sur pieds, frotta son cul qu’il aperçut tout rouge par le truchement du grand miroir.

- Bien, après cette petite fessée, passons à des jeux communs qui te plairont plus.

Ouvrant sa braguette, Philippe fit jaillir son sexe en pleine érection, prit un préservatif de cuir noir dans l’armoire vitrée, le gaina, attrapa un tube de gel, ajouta :

- Passons dans la chambre.

Une fois dans la chambre, Philippe désigna le lit à Thomas, ordonna :

- Met toi à quatre pattes, cul cambré.

Le garçon prit la position pendant que son mentor graissait soigneusement de gel sa queue gainée par le préservatif de cuir noir, ce qui la rendait brillante, puis agenouillé derrière lui, il enduisait l’anneau rectal d’une bonne couche de gel.

Philippe posa son gland massif contre la cible du fondement, s’agrippa aux hanches.
Thomas ne put s’interdire de se contracter en sentant le gland se poser contre son anus, puis grimaça et gémit pitoyablement quand il sentit la poussée :

- Non !… Non !... Vous allez me déchirer !... Arrêtez !... J’ai mal !...

Philippe s’acharna en silence, la respiration grondante, en une volonté farouche de l’enculer, de le vaincre une fois pour toute.

Avec force, aidé par le gel, Philippe parvint à entrer en Thomas de toute la puissance de ses reins.
Sous l’irruption soudaine qui l’envahit brutalement au fondement, Thomas se cabra, tête rejetée en arrière, bouche ouverte pour crier :

- Non !... Nooooooon !... Arrrrrrrêtez !... C’est !... C’est impossible !... Vous ne pouvez pas !... J’ai trooooooop !... Maaaaaaal !... Ca me déchire !... Nooooooon !...

Sans lâcher d’une main, de l’autre Philippe claqua deux fois le cul, dit :

- Le plus dur est fait ! Tout mon gland est en toi ! C’est vrai que tu es étroit !

Il continua à percer le derrière, pénétrant dans l’antre chaude centimètre après centimètre, arc-bouté sur les reins crispés.

Douloureusement, Thomas sentit la bite progresser lentement en lui, lentement, mais sans lui faire grâce du moindre centimètre. Après la douleur de l’imposante intromission, il souffrait un peu moins maintenant.
Philippe poursuivait son avancée dans le cul rétif qu’il contraignait à s’ouvrir à sa mesure, haletait :

- Sens comme je te remplis bien !… Comme je t’encule de toute la longueur de ma bite !...
Pour Thomas l’éprouvante sensation de brûlure persistait néanmoins, puis il avait l’impression très désagréable d’avoir comme des coliques.

- Oui !... Non !... Je vous sens bien !... Je vous en prie !... Plus doucement !... Ayyyyyyye !... Faîtes plus doucement !...

Philippe colla son ventre contre les fesses, cria victoire :

- Ca y est ! Tu l’as en entier dans ton cul !

Il lâcha les hanches, caressa doucement le cul, accordant une pose à Thomas, puis reprenant les hanches en main, commença à se reculer doucement, ne laissant que le gland dans la gaine rectale qui l’enserrait de toutes parts, puis se renfonça d’un bloc.
Thomas cria :

- Ouaaaaaaah !... Nooooooon !...

C’était comme si un poing énorme l’avait pénétré d’un coup.
Philippe le poignarda de plus belle, à coups rapides, violents et saccadés, de toute la grosseur et de toute la longueur de sa bite, sans aucun ménagement, s’enfonçant si brutalement que son pantalon de cuir en claquait sèchement contre les fesses rouges de Thomas à la surface desquelles courraient des vagues nerveusement frissonnantes.

Pour Thomas, bien enculé, la douleur décrut encor, se fit plus sourde au cœur de ses entrailles percées par ce puissant vit de cuir. Malgré tout, il bandait sous le plaisir irrépressible et inconnu, forcené et dément, qui était nouveau pour lui.

Philippe passa une main sous son ventre et le branla au même rythme que ses allers et retours dans son cul.
Thomas éjacula dans la main qui le tenait tout en sentant presqu’aussitôt son mentor qui s’accomplissait dans le préservatif.

Le jeune garçon s’écroula sur le lit avec Philippe qui le suivit et dont le corps recouvrit le sien ; il prenait la tête de Thomas dans sa main afin qu’il tournât la tête, posa sa bouche sur la sienne et lui roula une pelle douce et agréable.

Puis Philippe se dégagea du cul maté, ôta son préservatif, décerna une claque sèche aux fesses détendues, dit :

- Allons-nous doucher !

La journée s’était passée tranquillement.
Thomas, contre toute attente, avait omis l’idée de s’échapper, se sentait bien auprès de cet homme cultivé. Il lui fit faire le tour de la propriété ; ils profitèrent ensemble de la grande bibliothèque.
Ils déjeunèrent et dînèrent tranquillement, et, quand, toujours nu, Thomas eut achevé la vaisselle, Philippe exposa :

- Ce soir je vais te faire connaître le martinet…

Thomas protesta :

- Non !... Non !... Je ne veux pas !...

Philippe s’approcha de lui, prit son menton dans une main, le fixa droit dans les yeux :

- Ton avis importe peu ! Je devrai te fesser pour cette rébellion, mais comme c’est le martinet qui t’attend, je t’en épargne.

Thomas capitula, pensant en lui-même que demain il s’échapperait, voire cette nuit pendant que Philippe dormirait.
Philippe, se reculant un peu, passa un gant de latex sorti de sa poche sur ma main droite, présenta son majeur à Thomas :

- Suce-le, il va te guider.

Thomas obtempéra sans vraiment en comprendre le motif.
Prestement, Philippe retira sa main, puis posa le majeur humide sur le trou du cul où il s’enfonça d’un trait, faisant japper Thomas :

- Aaaaaaaye !

- En avant !

Doigt dans le cul, où il restait solidement implanté, ils avancèrent cote à cote hors de la cuisine, grimpèrent à l’étage, parcoururent le couloir avant d’entrer dans une grande pièce garni de grands miroirs à chaque mur et au milieu une estrade.  

Thomas fut guidé jusqu’à l’estrade où il grimpa. Philippe sortit sèchement son majeur de sa chaude prison, ôta le gant de latex, attrapa les poignets de Thomas qu’il emprisonna dans deux menottes souples, à l’intérieur garnies de tissus, s’éloigna pour tirer la corde reliée à une poulie scellée à un python au plafond.
Thomas se retrouva bras levés, pieds au sol.

Philippe prit le gant de latex au sol, le jeta hors de l’estrade avant de prendre un martinet au manche de bois garni de six lanières traitées spécialement pour ne pas faire saigner la peau fouettée.   
Philippe, campé derrière Thomas, qui le vit par le truchement des miroirs, le regard fixe, apprécia de l’œil la cible plantureuse que constituaient les belles fesses musclées, épanouies de sa victime offerte sans défense à son plaisir.

Philippe leva le bras. Sèchement les six lanières claquèrent sur le cul de Thomas, y dessinant aussitôt autant de traînées roses qui coururent de biais sur les fesses en remontant vers la hanche droite.
Au contact vif et bref des six bandes de cuir souple, plus douloureux encore qu’il ne l’avait imaginé, le jeune garçon entravé fut secoué d’un long tressaillement nerveux. Il ferma les paupières et se raidit pour conserver les lèvres soudées et la gorge silencieuse. Dans le même temps, les lanières de cuir s’abattirent de nouveau sur sa peau diaphane qui se stria d’autres nervures enflammées.

Thomas reçut ainsi courageusement une bonne douzaine de sèches cinglées avant que la surface de ses fesses nues ne commence à devenir le siège d’une cuisson persistante, qui ne cessa plus de croître entre chaque morsure des cuirs sifflants.

Alors, à chacune des nouvelles applications du martinet, il ne put empêcher tout son corps de tressauter sèchement et de se crisper comme sous l’effet d’une crampe tétanisante. Ses poings se serrèrent plus fortement sur la corde au-dessus des menottes, les articulations de ses doigts blanchirent. Ses mollets se firent plus saillants et roulèrent nerveusement sous l’épiderme parcouru d’ondes tressaillantes, des ondes qui s’allèrent répercuter à la surface mouvante de ses fesses de plus en plus cramoisies, avant de remonter en vagues frissonnantes au long de son dos et de ses flancs soulevés par une respiration devenue haletante.
Thomas avait encore assez de courage et de volonté pour s’obliger à la passivité. Dans l’attente du moment où, satisfait, son flagellant cesserait la punition ; il se laissait humilier et fouetter sans chercher à fuir les lanières mordantes qui l’avivaient d’avantage à chaque percussion sur son cul nu.

Philippe, en un geste ample du bras, suivi d’un mouvement sec et précis du poignet, calme et efficace, lançait son martinet et appliquait cruellement les six lanières sur la peau du postérieur offert, sur une cadence constante.
Les fesses de Thomas se couvrirent de plus en plus de sillons cramoisis, et il ne parvint bientôt plus que difficilement à contrôler les bondissements involontaires qui le soulevaient à chaque atteinte des six cuirs brûlants. Son visage se couvrit de larmes qui glissèrent sur ses joues ; mais il s’obstina dans son silence farouche, crispant les mâchoires pour emprisonner les plaintes qui lui emplissaient déjà la gorge.
En effet, sous une nouvelle étreinte des vipérines lanières, Thomas ne put retenir un long gémissement :

- Aaaaaaaye !...Nooooooon !...

Philippe sourit en faisant retomber son martinet sur les fesses endolories du jeune garçon, qui cette fois, n’en pouvant plus, se révolta :

- Asssssssez !... Asssssssez !... Détachez-moi !... Pluuuuuuus !... Le martinet !... Asssssssez !... Pitiiiiiiié !... Détachez-moi !... Nooooooon !...

Philippe lâcha son martinet à terre, s’approcha de Thomas, appliqua une main sur le postérieur violemment congestionné qui se raidit, puis il le fit frémir tout entier au contact de ses doigts frais qui, lentement, suivirent les courbes sensuellement exprimées de ses fesses brûlantes.

- Ton cul est bien rouge, comme je les aime…

Tout en parlant, Philippe continuait de le caresser, et, sous main, la respiration du jeune garçon s’accéléra sensiblement. Il porta son autre main vers la bite de Thomas, constata :

- Vois comme tu bandes !... Ca te plaît que ton cul soit corrigé !...

Sous la caresse apaisante, Thomas décrispa ses fesses, et insensiblement, sans qu’il l’eût voulu consciemment, son derrière se tendit au devant de la paume bienfaisante et fraîche à son épiderme cuisant. C’était l’occasion qu’attendait Philippe en la provoquant. Abandonnant vivement la surface du cul, il lança sa main entre les cuisses désunies et, sèchement, avec une grande dextérité, son pouce se força un passage brutal dans l’anus et s’enfonça d’un seul coup dans le fondement étroit.

Thomas n’eut pas le temps de réagir à l’agression, et moins encore celui de faire opposition à la violation digitale de son orifice anale rendu facile par la sueur.
Il jeta un cri de surprise tout en resserrant tardivement les lombes et cuisses ; il ne réussit qu’à emprisonner plus efficacement le pouce de Philippe chevillé profondément dans le puits douloureux de ses reins.
Thomas tourna la tête vers Philippe, fixa l’homme goguenard qui disait :

- Tu aimes ça, hein mon grand ! Ton cul est délicieusement chaud, bien offert !

- Vous êtes une brute ! Un salaud ! Vous me dégoûtez !

Le pouce le fouilla plus durement alors que devant la main le branlait doucement.
Philippe lâcha la bite et sortit son pouce du cul moite.

- Tu as raison. Je vais reprendre la fouettée jusqu’à ce que tu me supplies d’arrêter.

Philippe reprit le martinet et la flagellation.
Thomas, sous la reprise des cinglées, poussa un grand cri, un cri long et puissant de garçon trop longuement soumis aux morsures des cuirs fouaillant ses fesses nues.
Il continua dès lors à se débattre pour chercher, en vain, à se soustraire aux lanières de cuir qui le corrodaient de manière insoutenable. Ses jambes se détendirent en véritables ruades ; il sauta sur place, se tordit en tous sens.

Toute volonté annihilée dans sa nudité humiliée et vigoureusement cinglé par le martinet, Thomas criait et bondissait sous les lanières martyrisantes, roulait les fesses bord sur bord, tirait sur ses liens, levant une jambe puis l’autre pour essayer d’esquiver les lanières qui, pourtant, l’atteignaient toujours et toujours.
Philippe, bandant à mort sous son pantalon de cuir, dit :

- Tu me dis : « je vous en supplie, Maître ! Arrêtez cette correction ! » Et  j’arrête.

Thomas capitula aussitôt :

- Oui ! Je vous en supplie, MAITRE ! Arrêtez cette correction !

Philippe laissa tomber son martinet à terre, s’approcha de Thomas le délia.
Thomas massa son derrière brûlant. Philippe le regarda, dit :

- Tu peux  partir ! Ou rester, tu es libre.

Que croyez-vous qu’il fit ?